Charges récupérables ou non : la liste complète pour les bailleurs en 2025
- amure42
- 24 juil.
- 3 min de lecture
En tant que bailleur, il est essentiel de savoir précisément quelles charges peuvent être réclamées à votre locataire… et lesquelles restent intégralement à votre charge. Une erreur peut vite entraîner des tensions, des litiges ou des régularisations coûteuses.
En 2025, le cadre légal reste encadré par le décret du 26 août 1987, qui précise la liste officielle des charges locatives dites “récupérables”. Ces charges correspondent à des dépenses engagées par le propriétaire mais liées à l’usage direct du logement ou de l’immeuble par le locataire. D’autres, en revanche, ne peuvent en aucun cas lui être imputées.
Dans cet article, on vous aide à faire le tri, simplement et concrètement :
Charges récupérables : késako ?
Quelques exemples de charges récupérables et non récupérables
Comment organiser une régularisation conforme et transparente ?
Bien refacturer les charges, un enjeu de rentabilité et de sérénité

Définition des charges récupérables
Les charges locatives, aussi appelées charges récupérables, sont des dépenses initialement payées par le bailleur, mais que celui-ci peut ensuite refacturer au locataire.
👉 Ces charges concernent exclusivement l’entretien courant, les petites réparations, et les services liés à l’usage du logement ou des parties communes.
Le cadre légal est fixé par le décret n°87-713 du 26 août 1987, qui en dresse une liste exhaustive. Cela signifie que tout ce qui ne figure pas dans ce décret ne peut pas être récupéré auprès du locataire, sauf disposition contractuelle explicite et légale (rare).
Trois grandes catégories de charges récupérables :
Les services liés au logement : chauffage collectif, eau froide, entretien des équipements...
Les charges des parties communes : nettoyage, ascenseur, éclairage, espaces verts...
Les taxes locatives : principalement la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)
Une bonne gestion passe par une identification claire de ces charges, leur provision ou leur forfaitisation, et une régularisation annuelle transparente.
Quelques exemples
Type de dépense | Récupérable ? | Commentaires |
Entretien des parties communes | ✅ Oui | Nettoyage, désinfection, fourniture de produits d’entretien |
Électricité des parties communes | ✅ Oui | Lumières d’escalier, cave, parking commun |
Ascenseur (entretien + consommation électrique) | ✅ Oui | Entretien, dépannage, consommables |
Chauffage collectif | ✅ Oui | Entretien chaudière collective, combustible, réglage |
Eau froide/eau chaude collective | ✅ Oui | Bien penser à noter les index des compteurs lors de l'état des lieux |
Espaces verts communs | ✅ Oui | Tonte, taille, enlèvement des déchets verts |
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) | ✅ Oui | Figure sur la taxe foncière |
Frais de gestion locative | ❌ Non | Honoraires d’agence, gestion comptable |
Assurance PNO (Propriétaire non occupant) | ❌ Non | Toujours à la charge du bailleur |
Travaux de toiture, façade, structure | ❌ Non | Travaux lourds = dépenses d’investissement |
Remplacement de chaudière (logement individuel) | ❌ Non | Le bailleur doit en assumer la charge, sauf cas d’usage abusif prouvé |
Diagnostics immobiliers | ❌ Non | Obligations réglementaires liées à la mise en location |
Comment bien refacturer les charges locatives ?
Refacturer correctement les charges locatives est essentiel pour maintenir une relation saine avec le locataire, éviter les litiges et assurer une gestion transparente et conforme à la réglementation.
Voici les bonnes pratiques à adopter :
1. Adapter le régime de charges au type de bail
Bail vide et/ou meublé → provisions sur charges avec régularisation annuelle obligatoire
Bail meublé → forfait de charges possible, sans régularisation, mais qui doit être réaliste et justifiable chaque année
Justifier les charges avec des documents précis
Pour chaque régularisation annuelle, le bailleur doit pouvoir produire :
les factures liées aux dépenses récupérables (entretien, énergie, contrats…)
le décompte annuel de charges de la copropriété (si applicable)
la copie de la taxe foncière pour refacturer la TEOM
🕒 Le locataire peut demander à consulter les justificatifs pendant 6 mois après réception du décompte
Être transparent
Chaque année, un bilan doit être établi pour comparer provisions versées et charges réellement engagées :
En cas de trop-perçu, il faut rembourser la différence
En cas de sous-évaluation, le bailleur peut réclamer le complément, sous réserve d’avoir transmis le détail dans les délais
Conclusion : Bien refacturer les charges, un enjeu de rentabilité et de sérénité
La distinction entre charges récupérables et non récupérables n’est pas toujours intuitive, mais elle est essentielle pour respecter le cadre légal, éviter les litiges et optimiser la rentabilité de votre investissement locatif.
Entre comptabilité rigoureuse, justificatifs à conserver, et communication avec le locataire, cette gestion demande du temps, de la vigilance… et une bonne dose de méthode.
Chez ASPECT. Immobilier, nous assurons une gestion locative transparente, rigoureuse et proactive, incluant :
La bonne identification des charges récupérables,
La régularisation annuelle conforme et documentée,
Et une communication claire avec vos locataires.
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